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Publié le 25/01/2011 à 19h53
Aujourd’hui chers fidèles lecteurs à quelques heures d’un Prix de Cornulier qui s’annonce extrêmement palpitant le sympathique Pierre-Edouard Mary nous fait l’immense honneur de nous accorder une interview exclusive. Tout au long de cet entretien celui que l’on surnomme affectueusement « Peter » nous fera l’immense plaisir de revenir avec nous sur son début de carrière ainsi que ses ambitions pour l’année 2011. Evidemment nous parlerons également du grand moment qui l’attend dimanche où il montera un certain Oyonnax dans le championnat du monde des trotteurs montés. Mais avant de parler du dimanche 23 janvier 2011 qui pourrait devenir une date à jamais gravée dans sa mémoire s’il venait à l’emporter en selle sur Oyonnax nous allons d’abord vous présenter ce jeune homme à la « gueule d’ange » et aux capacités hors normes ! Peter de son nom complet Pierre Edouard Mary naît le 26 octobre 1986 dans la petite ville de Château Gontier dans le département du 53 en Mayenne. Fils de Jean-François Mary et donc petit fils de l’illustre Jean Mary le jeune Peter montre rapidement de belles capacités à cheval et n’aspire à rien d’autre qu’à devenir un grand jockey. Après avoir paisiblement grandi pendant des années du côté du Haras de la Perrine à Grez en Bouère durant lesquelles il a pu suivre les fabuleuses victoires de Fleuron Gavroche et Hermès Perrine il se dit qu’il est temps de découvrir autre chose et d’aller faire son apprentissage chez un immense professionnel. Pour vous évoquer la suite de sa carrière il n’y a aucune personne mieux placée que lui pour nous en parler et c’est donc pour cela que nous allons d’un pas allant lui poser notre première question !
Peter pouvez-vous nous conter la suite de votre histoire depuis votre départ du célèbre haras de la Perrine ?
« Tout d’abord je souhaite une bonne année 2011 à tous les lecteurs de Turf Fr et les remercie vraiment car sans les turfistes nous ne pourrions pas exercer notre profession. A la suite de mon départ du cocon familial je suis parti en apprentissage chez le grand Jean Michel Bazire. Là-bas j’y ai appris toutes les bases du métier sous la férule du regretté Michel Bazire que l’on surnommait le Chef ! Rapidement j’ai commencé à monter en course et les victoires se sont enchainées. L’ambiance était particulièrement bonne à l’écurie Bazire et en toute honnêteté c’est une excellente maison pour effectuer son apprentissage. Mais après six ans passés dans le département de la Sarthe mes racines me manquaient et c’est pour cela que j’ai décidé de rejoindre l’équipe de mon frère qui était basé au haras de la Perrine. L’écurie tournait bien sous l’impulsion de notre petit crack de l’époque Rapide du Bois. De mon côté tout se déroulait pour le mieux et je partais même faire le meeting d’hiver chez Franck Leblanc à Grosbois. Après deux années à alterner meeting d’été chez Charly et d’hiver chez Franck Leblanc Je rentrais alors au service de Jean Michel Baudouin. Cela fait maintenant un an et demi que je travaille pour ce grand entraineur et honnêtement je ne suis pour le moment pas prêt de refaire mes valises car je me sens vraiment bien actuellement ! »
Vous souvenez-vous avec quel cheval avez-vous passé le cap des 50 succès ?
« Bien sûr que je m’en souviens ! C’était un été durant lequel je travaillais pour mon frère et Vincent Brazon m’a appelé pour que je monte de nouveau Oyonnax. Comme souvent avec lui je ne me suis mis aucune pression et ai gagné en roue libre. Est-ce un signe du destin que la perte de ma décharge se soit effectuée avec lui ? Il n’est pas évident de le certifier mais en tout cas le hasard fait franchement bien les choses ! »
Depuis le début du meeting d’hiver la presse parle de plus en plus de vous suite à vos magnifiques succès cela vous fait évidemment plaisir mais pensez-vous que cela puisse vous apporter un gros plus dans votre carrière ?
« Je pense sincèrement que la réponse est oui car on peut remarquer que depuis que la chaine Equidia existe les amoureux des courses hippiques savent tout sur tout et suivent les moindres faits et gestes d’un œil averti sur leur poste de télévision. Quand vous gagnez tout le monde parle de vous et les turfistes ainsi et surtout que les professionnels entendent votre nom et peuvent faire appel à vos services. Des garçons comme Matthieu Abrivard ou Franck Nivard sont bien évidemment les meilleurs et disposent d’une médiatisation beaucoup plus forte que la moyenne. Dès lors ils sont logiquement associés aux meilleurs chevaux et peuvent exprimer leur talent. Maintenant vu que la médiatisation est ultra importante à moi de continuer dans cette voie pour arriver à leur niveau et monter de plus en plus. »
Peter changeons radicalement de sujet et parlons du Prix de Cornulier. Comment abordez-vous ce rendez-vous si important dans votre jeune carrière ?
« Je l’aborde très sereinement et ne me mets aucune pression particulière. Mais un Prix de Cornulier pour y avoir déjà participé en 2009 ou j’avais d’ailleurs pris la troisième place avec mon champion Oyonnax reste une course très particulière où les enjeux sont beaucoup plus importants que d’habitude. Tout d’abord il y a le prestige de gagner ce groupe I mais également l’énorme allocation promise au vainqueur. Aujourd’hui j’ai la chance d’être associé à un cheval qui détient semble t-il une première chance. J’ai donc décidé de ne mettre aucune pression supplémentaire même si tous les jockeys ont la boule au ventre en rentrant sur la piste et de ne surtout pas m’imaginer des scénarios de course dans ma tête. Avec Vincent Brazon l’entraineur nous avons établi un plan de route depuis maintenant un petit moment et nous tenons à notre ligne de conduite. Maintenant je sais que ma monte fera la différence dans un sens ou dans l’autre et qu’une victoire dans le Cornulier donnerait un réel élan à ma carrière. »
Le fait de monter Ramsey du Ham dans la deuxième épreuve du programme vous permettra t-il d’être moins obnubilé par ce fabuleux classique ?
« C’est un énorme plus car cela va me permettre d’être dans le bain et de prendre mes marques sur la piste de Vincennes qui change de jour en jour avec le temps. De plus Ramsey du Ham est une première chance et je ne suis pas là pour m’amuser à faire le tour. J’espérais avoir une monte avant le Cornulier et grâce à Yvonnick Dousset c’est chose faite. Vous savez même si je l’ai déjà fait en 2009 de n’avoir uniquement que la plus grande course du monde à courir dans la journée n’est jamais évident car vous avez trop le temps de réfléchir et c’est à ce moment que les bêtises arrivent. Donc dimanche comme je vais avoir tous les échauffements à effectuer je n’aurais pas le temps de penser au Cornulier une seconde avant d’être dans les raquettes de départ. De toute manière Oyonnax vole en ce moment et m’a laissé une belle impression lors de son canter avant le Prix de Belgique. J’aurais donc les cartes en mains et ce sera à moi d’avancer au moment opportun ! »
Pour conclure cette interview passionnante Peter pouvez-vous partager avec nos fidèles lecteurs vos ambitions pour la nouvelle année ?
« L’objectif principal et tu t’en doutes bien mon cher Giovanni c’est de gagner le Cornulier (Rires) ! Avec cette victoire tu penses bien que mon année serait déjà très bien remplie. Plus sérieusement j’aimerais vraiment vaincre dimanche pour faire honneur à mon grand père Jean Mary qui détient le record de victoire avec huit breloques dans le Cornulier et à mon oncle Jean-Philippe qui a gagné tous les grands classiques au trot monté sauf celui-ci. Sinon sur le plan personnel je souhaite faire aussi bien que l’année passée continuer de progresser chez Jean Michel Baudoin et si possible intégrer le top 10 des jockeys français ».
Un petit mot de la fin pour nos lecteurs Peter ?
« Avec plaisir… je souhaite donc un excellent Prix de Cornulier à tout le monde et espère sincèrement que tous les parieurs qui auront joué Oyonnax à la gagne pourront passer un ticket victorieux dans la machine. »
Etant ami depuis maintenant deux ans avec Pierre-Edouard je trouvais normal de lui rendre hommage en lui accordant spécialement cet entretien. Jockey de talent et qui ne se manque jamais quand il a une première chance je vous propose de le suivre de près dès qu’il court car honnêtement il n’est jamais loin de la vérité. Avec son sourire ravageur et sa monte si élégante il ne fait aucun doute que « Monsieur Pete » deviendra un très grand jockey !
Giovanni Laplace.
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